1/ La volonté de nier ou minimiser l’existence d’accidentscausés par des sous-marins
2/ la dissimulation pendant un an de l’existence de la Thursday war (la guerre du jeudi) ayant lieu le 15 janvier 2004
3/ la fourniture de la carte de position des navires à une heure différente de celle du naufrage, laissant aux bâtiments impliqués la possibilité de s’échapper.
4/ la dissimulation de la présence d’hélicoptères militaires sur zone, pourtant attestée par plusieurs témoignages et par le Cross Gris nez (juste avant la coupure. Cf 4)
5/ l’interruption de l’enregistrement des communications du Cross Gris nez, présentée comme panne, alors qu’il s’agit de la manipulation d’un interrupteur sur un tableau
6/ la dissimulation du radeau militaire trouvé sur les lieux du naufrage, coulé à coup de poignard par les plongeurs des Coast Guards
7/ la dissimulation de la navigation sous-marine du Dolfjin qui n’est pourtant remonté à la surface qu’après le naufrage comme l’atteste le patron du Silver Dawn en pêche à proximité.
La parole de ce patron-pêcheur parait difficile à mettre en doute. Quel serait son intérêt ? En outre, un des matelots de son bâteau a filmé le sous-marin faisant surface.
8/ la présentation aux familles d’un film tronqué, ne montrant qu’un côté de l’épave, dissimulant l’énorme enfoncement des deux côtés de la cale à poissons
9/ la divulgation à Paris-match d’une photo ( fuite intentionnelle ) montrant un impact résultant d’une collision avec un navire de surface, mais qui n’apparaît plus sur l’épave renflouée.
10/ la poursuite d’un faux coupable : le Seattle Trader, porte-container censé avoir éperonné le Bugaled Breizh.
11/ la dissimulation des résultats d’analyse effectuées par les autorités portuaires canadiennes sur le Seattle Trader, concluant à sa non-implication.
10/ le peu d’empressement à inspecter ce cargo qui termine son périple en Chine. 5 mois de perdus
11/ rapport «téléguidé» du BEA-mer avançant la thèse peu crédible de la croche molle
Le BEA n’est pas un organisme indépendant. Il est sous la coupe du Ministère des Transports.
12/ le changement de composition du BEA-mer qui de paritaire (moitié civils – moitié militaires) devient 100% militaire à un membre près.
13/ la mutation à Macon du procureur qui a ordonné le renflouement de l’épave, anéantissant les thèses officielles, notamment celle du «cargo-voyou». Le procureur Esch avouera son sentiment d’avoir été manipulé.
16/ les interventions incessantes du Parquet (dépendant du gouvernement) pour faire classer le dossier. Notamment celle de Mme Michèle Alliot-Marie du haut de la tribune de l’Assemblée Nationale
17/ l’hostilité de Mme Alliot-Marie qui s’étant engagée à lever le secret défense, n’a en fait transmis que des pièces sans intérêt, comme l’atteste une lettre du Juge de Quimper
18/ la duplicité de M. Le Drian, ministre de la Défense, qui prétend comme ses prédécesseurs que «tout est entre les mains de la Justice» et qu’il a reçu les familles. (interview sur France 3) Ces deux points ont été dénoncés comme faux.
En fait, c’est justement à la veille d’une rencontre avec les familles – enfin acceptée – que les livres de bord des navires ont été «retrouvés». Ils étaient prétendûment dans les scellés et personne ne le savait, ni les juges, ni les avocats, alors qu’ils étaient sans cesse réclamés par les parties civiles !