Le nombre de canots de sauvetage récupérés lors du naufrage reste une énigme.
Le Bugaled Breizh naviguait avec deux “bombards” : l’un fut retrouvé flottant sur l’eau le jour du naufrage et l’autre fut récupéré lors du renflouement de l’épave.
Problème : deux documents signalent la présence de deux canots sur zone. Le CROSS Gris-nez signale :
13H00 : DEROUTONS NAVIRE DE PECHE «ALYA» – FGSK SUR ZONE – 2 BOMBARDS ET 2 BOUEES COURONNE + BALISE DU NAVIRE RETROUVES
En outre, un PV de synthèse de la Gendarmerie maritime de Brest signale :
“Arrivé sur zone, le chalutier ERIDAN constate que le BUGALED BREIZH a sombré : seuls du gas-oil, deux canots de sauvetage et divers débris flottent sur l’eau. »
Simon Rabbett, chef du Centre de secours de Falmouth (CRCC) précise qu’un canot a été découvert par ses sauveteurs qui l’ont coulé à coups de poignard (pour éviter que sa présence ne déclenche de nouvelles recherches), et que l’autre a été monté à bord par l’Hermine, chalutier participant aux recherches.
Malgré ces preuves formelles, la thèse officielle soutient qu’il n’y a eu qu’un seul canot retrouvé le 15 janvier, mais qu’il a été vu deux fois. Pourtant les gendarmes maritimes consignent dans leur rapport que “le radeau est pour ainsi dire dégonflé. Il ne présente aucune dégradation.” Il ne peut donc s’agir du canot coulé à coups de poignard par les plongeurs britanniques.
Pourquoi tous ces mensonges ?
Admettre un 2e canot serait avouer qu’il a été lancé par un sous-marin ou un hélicoptère militaire participant à une manoeuvre en cours
On aurait pu s’attendre à ce que les Juges essaient d’éclaircir ce point. Il n’en a rien été.