dans une lettre aux familles

 

les juges expriment leur impuissance

 

          C'était en 2009, cinq ans après le naufrage. Les juges de Quimper, Mme Corre et M. Foltzer, devant le total manque de coopération des militaires et des politiques - le "mur de caoutchouc" dressé devant eux - se voient obligés de clore le dossier. Très logiquement,empêchés qu'ils sont de poursuivre leur mission, ils concluent au non-lieu.

 

          Ils ont le scrupule de s'en expliquer dans une longue lettre aux parties civiles que nous lit Tim Finan, correspondant de Presse britannique.

          

          De la même manière, dans l'horrible affaire Guy Georges, "le tueur en série de l'Est parisien", le juge Gilbert Thiel était venu devant les familles alors que les investigations étaient au point mort et que des erreurs manifestes avaient été commises. Il avait eu le courage d'affronter les familles des victimes pour leur demander d'excuser les défaillances de la justice, leur promettant de tout mettre en oeuvre pour démasquer le coupable. Gilbert Thiel qui a une haute conscience de sa charge ( il a refusé la légion d'honneur, au motif que "l'exécutif n'a pas à récompenser les juges", par principe indépendants) a tenu parole.

 

          Dans l'affaire du Bugaled Breizh - en se gardant de tout rapprochement abusif - nous constatons que les juges de Nantes ont montré si peu d'empathie à l'égard des victimes, qu'en six ans ils n'ont reçu que le fils du mécanicien,à la demande pressante de son avocat, lors de sa demande de mise en examen du Cdt Coles !

 

          Après des années d'investigations paresseuses, où le seul fait marquant est l'analyse des traces de titane relevées sur les funes qui sont jugées "non significatives", le juge Tchalian (son confrère ayant été muté), rend une ordonnance de non-lieu, le 27 mai 2014.   

 

          A l'égard des familles endeuillées il n'exprime pas la moindre compassion. Au contraire, il a l'indécence de leur reprocher de "poursuivre une chimère" !

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